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Des célébrations du 11 novembre à la diabolisation des populistes : un retour de “la Peste brune” ?

Derrière la dénonciation des populistes à la Trump-Orban-Salvini, qui sont avant tout des souverainistes arrivés au pouvoir démocratiquement et des patriotes, derrière l’idéalisation morale des “ migrants ” sans tâche et d’une société sans frontières, l’idée n’est autre que de criminaliser, inhiber tout instinct de survie des peuples européens, souligne Alexandre del Valle.



Le 11 novembre est toujours un moment fort de la vie politique française au plus haut sommet de l’État, mais aussi au niveau international. La première « guerre civile européenne » qui prépara la seconde, selon l’historien allemand Ernst Nolte, a permis de récupérer l’Alsace-Lorraine au prix de 18,6 millions de morts, dont 1,4 million plus 300 000 civils pour les seuls Français. Un véritable carnage. Jadis, l’accent était mis sur le courage extraordinaire de ces « poilus » morts pour la nation dans le but de récupérer un territoire pris par l’ennemi.

Aujourd’hui, conformément à la doxa cosmopolitiquement correcte, le traitement médiatique de la guerre met l’accent non plus sur l’héroïsme patriotique de Français offrant leur vie par amour de leur pays, mais sur le sort des « victimes » du Mal absolu qu’est le nationalisme, ceci dans un contexte de pré-campagne pour des élections européennes que l’Elysée a décidé de placer sous le sceau de la lutte contre la « lèpre » populiste dont le président serait l’opposant en chef au niveau continental.


Certes, la commémoration du 11 novembre a été un moment fort, une cérémonie internationale et hors norme qui donne l’occasion de placer la capitale au centre du monde diplomatique. La venue dans la capitale de 70 chefs d’État et de gouvernement rassemblés pour marquer le centenaire de l’armistice de la guerre de 14-18, a été haute en couleur et rehausse une fonction présidentielle récemment abaissée par un tour de France devenu un parcours du combattant face au peuple révolté par les taxes sur le carburant et l’arrogance parisienne en marche.

Après la célébration matinale de l’armistice, qui a mis en évidence et laissé croire en la pérennité d’un couple franco-allemand équilibré, la tenue du Forum de Paris dans l’après-midi est loin d’avoir fait l’unanimité, tout comme son ambition de réhabiliter un « multilatéralisme », essentiellement onusien, marqué par des échecs patents et une impuissance manifeste. En signe de désapprobation, le populiste-nationaliste en chef Donald Trump, que des manifestants et les Blacks Blocs d’extrême-gauche ont appelé à boycotter, a boudé le Forum sur la paix initié le 11 novembre après midi à La Villette par Emmanuel Macron, préférant se rendre au cimetière américain de Suresnes où il leur a rendu un hommage clairement nationaliste…


Enfin, ce 11 novembre a été marqué par une audacieuse entreprise de récupération qui a consisté à faire le lien entre l’actuelle poussée « nationale-populiste » (Italie, Hongrie, États-Unis, Brésil) et les années d’incubation du nazisme dans les années 1930, qui, en conséquence de la guerre 14-18, avaient préparé l’horreur de la seconde guerre mondiale. L’allusion à la « bête immonde » et aux « heures sombres » susceptibles de revenir à travers le populisme lépreux est-elle recevable historiquement et facteur d’entente inter-européenne ? Rien n’est moins sûr.


Agiter le spectre du « retour des démons » des années 1930 est un raccourci dangereux et un facteur de division


Certains passages du discours d’Emmanuel Macron étaient impeccables, notamment l’hommage aux Français « morts pour la patrie », tout comme le fait que l’on ait honoré juste avant les soldats français récemment tombés « pour la France » face à la menace jihadiste au Mali. On appréciera également les références au géant national Clemenceau.


Mais la condamnation radicale du nationalisme qui « trahirait » le patriotisme, et l’allusion au retour des « démons anciens » et du « tragique de l’Histoire » ont confirmé le choix manichéen de l’équipe présidentielle d’agiter la peur des populistes ainsi caricaturés et outrancièrement diabolisés. Cette allusion a pu être une charge directement tournée contre Matteo Salvini, Victor Orban, contre les dirigeants « brexiteurs » du Royaume-Uni, absents de l’événement ou sous-représentés, et bien sûr contre Trump lui-même, d’ailleurs peu enthousiaste, sans oublier Poutine, lui aussi maintes fois critiqué dans la presse.


Étonnamment, les moralistes droits-de-l’hommistes antipopulistes choqués par la venue du tandem Poutine-Trump n’ont pas lancé d’attaques aussi indignées face à la venue du néo-Sultan Erdogan qui, après avoir mis en prison tous ses opposants et tous les journalistes, après avoir menacé d’invasion la Grèce (îles de la Mer Egée), puis agressé Chypre (affaire du pétrolier ENI à Famagouste), massacre allègrement les Kurdes de Turquie et de Syrie dans l’indifférence générale. Et sans condamnations et sanctions internationales, à la différence de l’Iran et de la Russie.

L’on ne peut que déplorer le raccourci idéologique qui a consisté à présenter Clemenceau comme un simple « patriote » antinationaliste alors qu’il n’aurait pas renié, comme Churchill ou De Gaulle après lui, le terme de « nationalisme », injustement assimilé par Macron à la barbarie totalitaire nazie, en réalité plus impérialiste que nationaliste.


Étonnamment, Emmanuel Macron a vanté dans son discours du 11 novembre la si déficiente et impuissante Société des Nations (SDN) et les « idéalistes-pacifistes » des années 1920-30 qui se sont pourtant couchés peu après devant les puissances de l’Axe afin d’« éviter la guerre ». Il a loué les traités multilatéraux de la fin de la Première Guerre mondiale, pourtant si mal ficelés et qui ont en fait porté les germes de la guerre d’après, et il a vanté le fait qu’en 1918, on aurait « bâti la paix » et « démantelé des empires » en « redessinant des frontières », alors que ces initiatives « pacifiques » avalisées par les « idéalistes » de la SDN tout comme le traité d’armistice qui a humilié les Allemands ont en fait préparé le nazisme revanchard.


Loin d’être l’incarnation du nationalisme, l’idéologie racialiste-pangermaniste national-socialiste, avec sa doctrine transnationale de l’espace vital et ses démantèlements de frontières, était en fait le contraire du nationalisme bien compris, car l’impérialisme, essence du totalitarisme conquérant (rouge, brun ou vert), est aux antipodes du nationalisme raisonnable, et pas seulement du « patriotisme » cher à Macron, terme certes heureux.

Macron a affirmé que le nationalisme « trahit » et est l’exact « contraire du patriotisme », mais il aurait été plus exact de dénoncer « l’impérialisme totalitaire», car Clemenceau lui-même et les poilus, tout comme d’ailleurs nombre de résistants de tous bords, se voyaient en bons nationalistes français. Et même en Allemagne, la distinction nationalisme-impérialisme est pertinente, puisque parmi les plus redoutables ennemis internes de Hitler figuraient des aristocrates militaires nationalistes qui voyaient dans l’impérialisme racial et délirant du nazisme la mort du nationalisme allemand raisonnable. D’évidence, les propos du président français parmi les plus cultivés et brillants que l’on ait eus depuis Pompidou et Mitterrand, ne sont pas le fruit de l’ignorance mais d’une stratégie politico-électorale assumée.


Lorsqu’il ne cesse de déclarer depuis des semaines qu’il ne faut « rien céder aux passions tristes, aux tentations de la division », que « le nationalisme » est le mal en visant l’Italie et la Hongrie (mais en épargnant soigneusement la Turquie d’Erdogan), il sait bien que les nationalistes occidentaux assumés que sont Trump, Orban et Salvini ne sont pas des « bêtes-immondes » nazifiantes.


De la même manière, les propos du président dénonçant les « totalitarismes des années 1930 revenus ravager les chemins de la paix », destinés à pointer à demi-mot les populismes actuels, qui « nourrissent les extrêmes et l’obscurantisme contemporain », ont sonné comme des propos de pré-campagne européenne susceptibles non pas de réunir les Européens mais plutôt d’accentuer l’actuelle fracture entre d’une part l’Europe politiquement correcte de l’Ouest (moins les Brexiteurs et l’Italie-Autriche), et, de l’autre, l’Europe centrale et orientale gouvernée par des « nationalistes populistes » qui voient dans la rhétorique du chef d’État français un désaveu offensant.

L’objectif politico-électoral interne est en fin de compte d’empêcher la renaissance des Républicains coincés entre les deux visions irréductibles qu’il dénonce : l’européisme libéral-droit-de-l’hommiste responsable et la « lèpre nationale-populiste europhobe et anti-migrants ». L’absence d’espace entre ces deux pôles radicalement opposés non seulement est un piège pour la « droite de gouvernement » en vue des européennes, ce qu’ont bien compris Nicolas Sarkozy, Eric Ciotti, Valérie Boyer, Nadine Morano ou Bruno Retailleau, mais cela risque de l’être encore plus pour la prochaine élection présidentielle que Macron ne peut gagner qu’en apparaissant comme l’unique obstacle possible face aux populismes.


Nicolas Sarkozy, d’habitude plutôt philo-Macron, dénonce la diabolisation des populistes et des nationalistes


Face à un journaliste qui lui demandait, lors de sa venue à la commémoration du 11 novembre à l’Arc de Triomphe, s’il redoutait la « montée des nationalismes » en Italie ou en Hongrie, et s’il y voyait un danger rappelant les années 1930, Nicolas Sarkozy a répondu : « Mais comment peut-on en reprocher aux peuples d’aimer leurs nations ? » Quelques jours plus tôt, dans le journal Le Point, l’ex-président français, qui défend souvent le président hongrois, avait répondu à une attaque contre ce « nationaliste-populiste» : « Viktor Orban a remporté trois fois les élections. Personne n’a dit qu’elles avaient été truquées. Savez-vous qui est son principal adversaire politique ? L’extrême droite. »


En réalité, et contrairement à la vision polarisante véhiculée par des propos du fameux clip gouvernemental de pré-campagne européenne qui dépeignait le camp du bien européiste face à celui du Mal populiste-nationaliste anti-migrants, la grande majorité des populistes européens de gouvernement – qu’il s’agisse de la Ligue de Salvini, du mouvement 5 étoiles de son allié Luigi di Maio, de Victor Orban ou du gouvernement de Sebastien Kurz en Autriche – n’incarnent point le « retour de la bête immonde » nazie et de l’antisémitisme des années 1930, ni même une « haine anti-migrants », mais expriment simplement, comme l’a résumé Philippe de Villiers, un « cri des peuples qui ne veulent pas mourir » et qui défendent leur identité nationale face à une immigration illégale, ceci non pas de façon totalitaire et racialiste à la manière des nazis, mais en application de la loi et du principe de souveraineté des États, fondement même du droit international et des Nations-Unies elles-mêmes.


Le gouvernement dénonce la recrudescence de l’antisémitisme en faisant allusion au nazisme sans pointer l’islamisme…


Dans une même logique de reductio ad hitlerum des populistes-nationalistes précités, le 9 novembre dernier déjà, date anniversaire du pogrom antisémite de 1933 dit de la « nuit de Cristal » commis par les nazis, le gouvernement a dénoncé (à juste titre) la recrudescence de l’antisémitisme, mais en laissant entendre que cela serait toujours le fait du nazisme, donc de l’extrême-droite en général, alors que l’écrasante majorité des actes judéophobes est le fait d’arabo-musulmans et que ce phénomène est bien plus favorisé et banalisé par l'extrême-gauche antisioniste et l’islamisme radical que par l’idéologie « populiste de droite ».


Cette dernière est en effet la plupart du temps très philosioniste (Salvini, Orban, Bolsonaro sont de grands amis de Netanyahou, de virulents soutiens d’Israël, et dénoncent l’antisémitisme arabo-islamiste). Dans la même tentative de récupération des « heures sombres de l’histoire », nombre d’intellectuels et de médias nord-américains et européens ont attribué de façon directe ou indirecte le terrible attentat anti-juif de Pittsburg aux Etats-Unis, commis par un militant nazi-suprémaciste blanc, au « climat de haine » distillé par le populisme « anti-migrants » de Donald Trump.

Le gouvernement français a annoncé des mesures gouvernementales visant à réprimer sur le Net la « cyber-haine » puis à former des magistrats spécialisés, ce qui est une bonne chose, mais à condition que les plus forts vecteurs de la nouvelle judéophobie décomplexée – l’islamisme, les théories complotistes anti-occidentales et antisionistes, autant rouges et vertes que brunes, sans oublier le rap islamiste-raciste – soient nommés clairement et combattus sans « atténuants » culturels et sans « antiracisme sélectif ».


Mais outre le fait que l’auteur de l’attentat anti-juifs de Pittsburg n’était pas un militant pro-Trump comme on l’a dit un peu vite au début mais reprochait au contraire au président américain d’être soumis au « lobby judéo-sioniste » et à son gendre juif Jared Kushner, c’est oublier que l’essentiel des actes anti-juifs violents et appels judéophobes qui menacent concrètement les juifs en France et en Europe sont le fait d’islamistes et de « jeunes » fanatisés contre les juifs par la triple propagande de haine raciste que sont le rap anti-Blancs/anti-occidental, l’islamisme radical et le pro-palestinisme tiersmondiste qui visent depuis des années à importer le conflit israélo-palestinien en France et à faire passer les Juifs et leurs « amis » croisés-gaulois ex-colonialistes pour des « génocideurs » israéliens, et les musulmans et enfants d’immigrés arabo-africains pour des « palestiniens » traités en inférieurs et victimes de « l’islamophobie »…


Pour la petite histoire, au lendemain de la tuerie anti-juive de Pittsburg, c’est un militant démocrate pro-Obama afro-américain et non un Blanc-facho pro-Trump, James Polite, 26 ans, qui a été arrêté après avoir fait des tags « Tuez tous les juifs » sur une synagogue de Brooklyn. Le fait que l’auteur de cet acte antisémite clairement solidaire de la tuerie de Pittsburg ait été clairement identifié comme un activiste du parti démocrate, un ancien volontaire de la première campagne présidentielle d’Obama, et même un ancien stagiaire recruté par Christine C. Quinn, ex-présidente du conseil municipal de la ville de New York, pour travailler « sur des initiatives de lutte contre les crimes de haine », en dit long sur le deux poids deux mesures dans la dénonciation des acteurs de l’antisémitisme ; minimisés, excusés ou omis lorsqu’ils viennent de la gauche ou de personnes exotiques, désignés selon leurs origines aggravantes s’ils sont des Blancs issus de « la droite ultra» supposée ou réelle. On imagine le tollé qu’aurait provoqué le scandale de la même profanation raciste si les tags appelant à tuer tous les juifs avaient été commis le même jour par un ancien stagiaire blanc de droite recruté par des Républicains…


Il est vrai qu’en France, la loi interdit, contrairement aux États-Unis, tant les statistiques ethno-religieuses que le fait de mentionner l’origine de l’auteur d’une agression. Malgré cela, la réalité des faits est connue, et la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) a elle-même reconnu que 90 % des actes anti-juifs commis en France depuis les années 1990-2000 est le fait de « milieux d'origine arabo-musulmane », ce qui inclut autant les attaques jihadistes comme la tuerie commise par Mohamed Merah en 2012 (quatre morts) ou la prise d’otage de l’Hyper Casher (2015), ainsi que les supplices de Sarah Alimi en avril 2017 ou Mireille Knoll en mars 2018 sans oublier des milliers de « petits » actes anti-juifs commis chaque jour contre des jeunes juifs coupables de porter une kippa sur la tête ou une magen david au cou. La CNCDH n’hésite pas à pointer du doigt les « agressions commises contre les juifs par des acteurs originaires des quartiers dits « sensibles » dans un fort « contexte d’importation du conflit israélo-arabe », phénomène qui n’a cessé de s’accentuer depuis la seconde Intifada (2000-2006).


Le racisme anti-Français et anti-occidental jamais dénoncé au nom d’un « antiracisme » et d’un « antifascisme » à géométrie variable…


Outre l’occultation du racisme antijuif arabo-islamique non seulement verbal mais très souvent criminel, l’autre omission qui ressemble à une véritable omerta consiste à ne presque jamais dénoncer les très nombreuses atteintes aux lieux de culte chrétiens qui représentent plus de 90% du total des profanations et attaques contre des lieux de cultes en France, or ces attaques sur les sites chrétiens – dont des cimetières et sépultures – et contre les clercs catholiques ont augmenté de 245% ces dernières années.


Parallèlement à cette « christianophobie », on constate aussi, comme l’a expliqué l’INED en 2012, une montée d’une nouvelle forme de racisme anti-occidental, anti-gaulois, et anti-Blancs : 18% des individus appartenant à « la population majoritaire », donc à la population blanche, affirmaient dans l’enquête de l’INED avoir été en France au moins une fois « la cible d’insultes, de propos ou d’attitudes racistes » en provenance de populations afro-maghrébines et musulmanes. Il est vrai que dans de rares cas récents, des tribunaux ont enfin reconnu l’existence d’un racisme « anti-blanc », et que la Licra, organisation antiraciste juive jadis axée sur le seul antisémitisme, dénonce aujourd’hui vivement « le racisme anti-blanc » qui « doit faire l’objet de la même rigueur et de la même réprobation», selon ses dirigeants qui ont d’ailleurs été les premiers à porter plainte pour « racisme anti-Blancs » contre le chanteur de rap Nick Conrad, auteur de textes appelant à tuer les bébés blancs.


Il est vrai que depuis des décennies de banalisation de rap anti-Blancs et francophobe, les insultes comme « sale Babtou » (babtou voulant dire « blanc » en verlan en Afrique noire), « sale Blanc », « sale Français », sale « Gaouri » (« infidèle » français dans le dialecte algérien) ou encore « blanc d’œuf », débouchent de façon courante, dans certains quartiers de « non-France » et de « non-droit », sur des agressions physiques très violentes et parfois mortelles dont on ne parle que très rarement, puisque traitées comme des agressions crapuleuses par les journalistes qui ne soulignent le caractère « raciste » que lorsque la haine est dans le sens du Blanc vers le non-Blanc ou du Français « de souche » vers le fils de colonisé afro-maghrébin…


C’est ainsi que face à cette indifférence doublée d’impunité, nombre de « petits juifs » ou de « petits chrétiens », tous « petits-Blancs », dissimulent de plus en plus leur religion et leurs origines, subissent avec résignation et tête baissée les insultes parfois quotidiennes dans les rues, sur les bancs d’écoles, cages d’escaliers des immeubles ou transports en communs. Nombre de ces « petits-Blancs » « chrétiens » ou « juifs » ou perçus comme tels sont diabolisés comme étant par nature « racistes », « islamophobes » et accusés d’empêcher les individus d’origine islamo-immigrée de s’intégrer en les discriminant.


Pour corroborer les constats alarmants faits ces dernières années par des associations aussi différentes que l’AGRIF (chrétienne et de droite), la LICRA (juive plutôt de gauche), ou la CNDC précitée, l’Organisation de Lutte contre le Racisme Anti-blanc (OLRA) confirme quant à elle cette nouvelle « forme de discrimination particulièrement insidieuse qu’est le racisme anti-blanc », dont l’une des manifestations est carrément cautionnée par l’ultragauche, notamment le syndicat SUD Education 93 qui a été jusqu’à proposer aux professeurs des « ateliers en non-mixité raciale» avec « les enseignant-e-s racisé-e-s » d'un côté et les « enseignant-e-s blanc-he-s » de l'autre. On peut citer aussi la tenue de « camps d’été décoloniaux » interdits aux Blancs soutenus par le NPA et les élus Insoumis, sans oublier les récentes inscriptions racistes et pro-Califat universel affichées en toute impunité au sein de l’université Paris-VIII ces derniers mois…


Derrière la dénonciation des populistes à la Trump-Orban-Salvini, l’idée est d’inhiber tout instinct de survie des peuples européens


On constate que plus on fustige le retour de la « bête-immonde » à travers le « populisme », plus on dénonce le « fascisme », la « droitisation », la « lepénisation-zemmourisation » des esprits qui préparerait la montée du nationalisme « xénophobe » et « islamophobe », plus on persiste à ignorer l’indignation de millions de Français, juifs, chrétiens ou athées qui vivent eux au quotidien le néo-racisme totalement décomplexé de nouveaux vrais « fascistes » exotiques, à qui l’on trouve toujours des circonstances atténuantes, des « atténuants culturels » comme on dit en Italie, au nom de leur statut de « victimes » par essence inhérent au fait qu’ils descendent de colonisés « humiliés ».


Cette même négation-inversion permet de diaboliser tout discours de défense de la nation, toute proclamation d’un attachement à l’identité judéo-chrétienne majoritaire et historique de nos nations, et donc toute politique de lutte contre l’immigration non choisie, légale (regroupements familiaux) et illégale (clandestins venus de Libye ou d’ailleurs grâce aux réseaux de passeurs et aux ONG), bref, le principe même de souveraineté nationale.

En termes clairs, derrière la dénonciation des populistes à la Trump-Orban-Salvini et autres, qui sont avant tout des souverainistes arrivés au pouvoir démocratiquement et des patriotes, derrière l’idéalisation morale des « migrants » sans tâche et d’une société sans frontières, l’idée n’est autre que de criminaliser, inhiber tout instinct de survie des peuples européens dont l’espace qu’est l’Union européenne a vocation pour certains non plus à incarner une Europe des nations européennes judéo-chrétiennes que De Gaulle, Adenauer, De Gasperi et Robert Schuman défendaient, mais à être le laboratoire d’une « supra-société » (Zinoviev) cosmopolitiquement correcte et donc post-nationale, ce fameux « Mc World » qu’a si bien défini le grand sociologue américain Benjamin Barber.

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