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Qatargate : le discrédit de l’UE et de la gauche moraliste européenne soudoyée par Doha

D’après l’ONG Transparency International, le “Qatargate” est « le cas le plus flagrant de corruption jamais vu au Parlement européen ».



L’enquête des parquets belge et italien a déjà débouché depuis le 9 décembre dernier sur 22 descentes à 23 adresses entre Bruxelles, Milan et Athènes, et sur de nombreuses arrestations, dont l’eurodéputée grecque Eva Kaili ; Alexandros Kaili (son père, ex-homme politique grec) ; Francesco Giorgi (son compagnon et assistant parlementaire de l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino); Pier-Antonio Panzeri, ex-eurodéputé italien et président de Fight Impunity ; Marc Tarabella, eurodéputé belge socialiste ; Luca Visentini, secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI) ; Niccolo Figa-Talamanca, secrétaire général de l’ONG No Peace Without Justice ; plusieurs assistants parlementaires. D’autres têtes vont tomber, en lien avec la corruption du Qatar, mais aussi avec celle du Maroc, de l’Azerbaïdjan, de la Turquie, de la Chine ou même des États-Unis, tant la Vieille Europe est pour eux une terre de conquête avec ses élites mondialisées-affairistes faciles à retourner. L’affaire rappellera au député européen socialiste Raphaël Glucksman, chargé de la Commission spéciale de lutte contre l’influence étrangère, que les Russes ne sont pas les seuls à avoir approché des députés, et que son propre groupe (Socialites & Démocrates), certes peu philo-russe, semble le plus corrompu…


L’enquête a, sans surprise, déclenché des tensions avec le Qatar, lequel a menacé l’Union européenne (UE) de rupture d’approvisionnement en gaz, ce qui montre qu’elle a combattu une dépendance énergétique (russe) pour en tolérer d’autres (Qatar, Azerbaïdjan, États-Unis, Algérie, etc.).


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