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Les liens troubles entre les l'administration Obama et les Frères musulmans... et le risque de v

Alexandre del Valle évoque cette semaine les liens présents et passés qui unissent, spécialement depuis la présidence de Barak Obama, les démocrates et les Frères musulmans américains, égyptiens ou palestiniens.


A l'occasion de la campagne présidentielle opposant Donald Trump à Joe Biden, et qui a donné lieu à des débats violents autour des questions d'immigration, d'identité, d'antiracisme et bien sûr d'islam et d'islamisme, les Démocrates américains n'ont cessé de caricaturer comme étant "conspirationnistes" les affirmations du camp républicain pro-Trump sur liens présents et passés qui unissent, spécialement depuis la présidence de Barak Obama, les démocrates et les Frères musulmans américains, égyptiens ou palestiniens. La polarisation extrême activée par les Démocrates depuis les mesures de bannissement momentané des voyages de ressortissants de certains pays musulmans voulus par Trump en 2018-2019, et depuis les violentes manifestations des Black Live Matter, semble confirmer cette alliance "islamo-gauchiste". Celle-ci est depuis longtemps observable au sein de la Gauche européenne, mais elle gagne depuis des années le parti Démocrate américain, qui voit comme un électorat "pivot pouvant faire la différence" le vote rebelle des minorités radicalisées contre les "Blancs-Anglo-saxons-Protestants Républicains" trumpistes coupable de tous leurs maux.


Dans ce contexte jugé propice, depuis le début de la campagne présidentielle 2020, les lobbies islamistes américains proches des Frères musulmans ont redoublé leur activisme électoral pour tenter de mobiliser au maximum les électeurs musulmans après s'être rapprochés nettement des organisations radicales suprémacistes Blacks et des électeurs latinos à qui ils font croire que seuls le Parti démocrate, à travers ses élus issus de la "diversité" liés aux lobbies des Frères musulmans, serait à même de défendre les droits des "opprimés " face au camp Trump "fascisant" supposément lié aux Suprémacistes blancs, selon les "anti-Fa". Ces lobbies islamistes, que nous allons décrire plus loin en détails, ont d'ailleurs particulièrement apprécié l'utilisation, par le candidat démocrate à la présidence Joe Biden, du mot arabe «inchallah» lors du premier débat présidentiel de la semaine dernière. Un clin d'oeil électoraliste évident à l'endroit du "muslim vote" que les lobbies islamistes et comités électoraux fréristes pro-Démocrates comme "Emgage" (https://emgageusa.org/) évaluent à "Un million de votants". Comme en Europe de l'Ouest, la nouvelle génération de cadres issus des Frères musulmans a compris que l'alliance avec les "autres opprimés" et la gauche sociale pouvait payer et que les Frères devaient pouvoir devenir les leaders et pilotes de cette "convergence des luttes", en l'occurrence tournées contre l'hégémonie du "Mâle Blanc Occidental judéo-chrétien" et "sioniste".


Les Groupes de pression islamistes et frères-musulmans à l'assaut du Parti démocrate depuis trente ans

En fait, les groupes de pression islamistes sont bien plus nombreux que l'on croit aux Etats-Unis, pays qui compterait selon eux aujourd’hui 8 millions de musulmans, dont 56 % issus de l’immigration et 42 % en provenance de la communauté noire-américaine, et au moins "un million d'électeurs" potentiels à mobiliser, car encore trop souvent non-votants. Un enjeu crucial. On peut mentionner l’American Islamic Trust, créé en 1971, l'International Institut of Islamic Thought, l'Islamic Society of North America, l'American Muslim Council, fondé en 1990, ou encore la Muslim American Society (MAS, 1992). Ces structures, à la fois proches des Frères musulmans ou de la Jamat i-Islami pakistanaise, son équivalent et partenaire avec le Milli Gorüs turc, sont coiffées par l’un des principaux lobbies islamiques américains : l’Islamic Society of North America (ISNA), issu des Frères musulmans, et particulièrement actif au sein du Parti démocrate, tant sous l'Administration Obama qu'auprès du candidat Joe Biden et de ses collaborateurs. Aux côtés de l'ISNA, les plus puissants lobbies islamistes états-uniens sont aujourd'hui l’American Muslim Alliance (AMA), le Muslim Public Affairs Council (MPAC), et surtout le Conseil pour les Relations américano-islamiques (Council for American Islamic Relations - CAIR), fondé en 1994 à Washington par Nihad Awad, un Frère-musulman Palestinien proche du Hamas et longtemps surveillé par les renseignements américains mais qui a réussi tout de même à être naturalisé américain et à devenir un interlocuteur privilégié des Démocrates. Représenté dans tous les États américains, le CAIR s’emploie à lutter contre « toute menace à la liberté religieuse des musulmans en Amérique » et se décrit comme « la plus importante organisation de défense des droits civils des musulmans aux États-Unis » (The Washington Post,‎ 10 septembre 2004)


. Son directeur de recherches, Abb as Barzegar, affirma que les « Frères-musulmans sont un simple mouvement social », mais personne n’est dupe des liens du CAIR avec les Frères. Le CAIR a en fait été créé par l’Association Islamique pour la Palestine, un groupe qui avait été qualifié par l’officier fédéral du FBI Oliver Revell comme le « paravent du Hamas aux États-Unis ». La seconde plus grosse organisation frériste d’Outre-Atlantique est la Muslim American Society (MAS), basée à Falls Church, en Virginie. Dans son site internet, elle gomme sa dimension frériste en se présentant comme une « organisation dynamique charitable, religieuse, sociale, culturelle et éducative disposant de plus de 50 chapitres à travers les États-Unis ». Pour les milieux sécuritaires, la MAS est pourtant connue comme une organisation subversive, qui, sous couvert de "combat social", de "lutte civique" et d'action "anti-raciste" contre « l’islamophobie », a soutenu le Hamas, demeure fanatiquement antisioniste et a même défini le jihad comme un « droit divin légal » pour défendre et propager l'islam... Toutes deux n'ont cessé d'exercer depuis des années un intense lobbyisme auprès des secteurs de l'extrême-gauche estudiantine et des syndicats universitaires américains puis auprès des personnalités les plus "ouvertes" au sein du camp Démocrate.


Les "Conseillers" fréristes des Administrations démocrates : L'islamisme radical choyé par Obama et Clinton

La relation privilégiée des administrations démocrates avec les Ikhwan américains a en fait commencé dès 1996, lorsque Hillary Clinton, alors épouse influente du Président d'alors Bill Clinton (l'homme qui décida des guerres anglo-américaines anti-Serbes en faveur des islamistes bosniaques et des terroristes albanais du Kosovo-UCK), fut invitée pour la première fois par les dirigeants de l'USMB (pool d'associations fréristes américaines précitées) à un dîner "Iftar" (repas post-jeûnes des soirs de Ramadan) à la Maison Blanche. Ce dîner fut médiatisé à des fins éminemment électoralistes, tout comme les apparitions récurrentes d'Hillary Clinton et de sa fille endossant un foulard islamique dans les médias arabes et pakistanais. Avec l‘arrivée au pouvoir de Barak Hussein Obama, le rapprochement entre l’administration américaine et les Frères s'accentua. Deux indices ont révélé la perméabilité d'Obama vis-à-vis de l'islamisme et des Ikhwan. Tout d'abord son fameux "discours du Caire" de 2009, qui vantait « la modération du monde musulman », d'Al-Azhar et des salafistes saoudiens aujourd'hui, sans parler une seconde de l'antijudaïsme islamique et de la persécution des chrétiens, puis les "Lumières des califats islamiques abbassides, ommeyyades et ottomans" d'hier, pourtant prédateurs de l'Europe chrétienne et qui soumirent les chrétiens d'Orient, des Balkans et de Méditerranée. Ensuite, le fait avéré qu'une partie importante de son entourage était issu des Frères musulmans et son soutien indéfectible apporté à la Confrérie durant le Printemps arabe, notamment en Egypte, coeur historique de la société des Frères musulmans.


Celle-ci a certes aujourd'hui pour épicentres le Qatar, la Turquie d'Erdogan, le Koweit et Gaza, mais elle fut créée par Hassan al -Banna en 1928 au Caire dans le but clair de combattre les "mécréants/apostats" laïques de gré, de force, ou par le noyautage de l'éducation et l'infiltration, ceci dans l'optique finale écrite noir sur blanc dans les textes fondateurs de l'organisation du "règne de la Charià partout sur terre", à commencer par les pays musulmans, avant de l'étendre ailleurs à travers l'instauration du Califat islamique mondial.


Toujours est-il que, n'en déplaise aux négateurs qui assimilent cette accusation à du "complotisme", il est aujourd'hui plus qu'avéré, y compris dans les pays arabo-musulmans (cf Emirats, Arabie saoudite, Syrie, Algérie, et Egypte notamment), que d'importantes personnalités fréristes ont gravité autour d'Obama dans un passé assez récent. Ce passif/passé a laissé plus que des traces, et que Joe Biden risque de le ressusciter s'il arrive au pouvoir avec le soutien croissant des lobbies diversitaires et islamistes:


1/ Arif Ali-khan, l'avocat indo-pakistanais professeur à l’Université de la Défense Nationale, nommé en 2009 secrétaire adjoint à la Sécurité intérieure puis Conseiller d'Obama pour les pays musulmans. Fondateur de l’Organisation mondiale islamique des Frères, ce dernier servit d'intermédiaire entre l'Administration Obama et les mouvements islamistes lors du « printemps arabe ». Il défendit l'accession au pouvoir du Frère musulman Mohamad Morsi en Égypte et d'Ennahda en Tunisie.

2/ L'américano-égyptien Mohamed Elibiary, Frère musulman dont les parents ont fui les répressions de Nasser, admirateur de Saiyyd Qutb (père du jihadisme issu des Frères musulmans égyptiens), ex-directeur de la section de Houston du CAIR. C’est d'ailleurs lui qui rédigea le discours d’Obama appelant Hosni Moubarak à quitter le pouvoir au profit des Frères musulmans lors du Printemps arabe et qui fustigea la reprise en main du pays par l'anti-islamiste Maréchal Al-Sissi qui les chassa manu militari sur demande de 20 millions de manifestants égyptiens.

3/ L'avocat américano-indo-pakistanais Rached Hussein, devenu, en janvier 2009, conseiller juridique à la Maison Blanche. C'est d'ailleurs lui qui rédigea le fameux discours du Caire, dont n'importe quel expert pouvait entrevoir les accents fréristes avec les poncifs anti-occidentaux et suprémacistes islamistes concernant un monde islamique califal passé "moralement supérieur" aux Etats-nations d'Europe "intolérants".

4/ L'américano-irakien Salem el-Marayati, ex-directeur du Muslim Public Affairs Council, qui fut nominé en 2002 pour rejoindre la National Security Agency malgré les lourds soupçons qui ont pesé sur la MPAC après le 11 septembre 2001;

5/ l'américano-soudanais Mohamed Majid, spécialiste de l’exégèse coranique et fils de l'ancien mufti du Soudan émigré aux États-Unis en 1987, qui a été enseignant à l’Université de Howard, puis a milité pour la criminalisation de toute « diffamation de l’islam » avant d'être nommé en 2011 conseiller au Department of Homeland Security (DHS) chargé de la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, puis conseiller du FBI.

6/ Enfin, l'indo-américain Eboo Patel, un sociologue frériste proche ami de Hani Ramadan, membre du Comité consultatif religieux du Council on Foreign Relations, qui a été tout de même consultant au département de la Sécurité intérieure et membre du conseil du Barak Obama’s Advisory.


Cette demi-douzaine de conseillers et collaborateurs fréristes et pro-fréristes de l'Administration Obama n'a cessé de plaider en faveur d'une politique américaine intérieure et extérieure favorable aux Frères musulmans. L'agenda de cette politique philo-islamiste est pourtant de saper en Occident les valeurs démocratiques des sociétés ouvertes au profit de leur projet de conquête subversive, puis, dans les pays musulmans, d'entreprendre une révolution globale, tantôt par la violence, tantôt par les élections démocratiques, destinée à préparer les bases d'un rétablissement ultime du Califat mythifié. Cet "objectif final" est qualifié dans les textes de référence des Frères par les termes de "Hakimiyya mondiale" et de "Tamkine planétaire" (cf notre ouvrage "Le Projet, la stratégie de conquête et d'infiltration des Frères musulmans en Europe et dans le monde"), et il suffit de lire ces écrits, attribués au fondateur, Hassan al-Banna, à son gendre, Saïd Ramadan et à ses continuateurs, Youssef al-Qardaoui ou autres adeptes de l'islamisation de l'Occident et du monde, pour ne plus avoir de doutes sur la vraie nature de cette Confrérie adeptes du double discours mais matrice du totalitarisme islamiste et même du jihadisme, puisque les fondateurs mêmes de Al-Qaïda, Abdullah Azzam, ex-cadre des Frères, et Oussama Ben Laden puis Ayman al-Zawahiri, ses deux chefs opérationnels successifs, ont été imbibés des écrits de Al-Banna et de Saïd Qutb, le théoricien du jihadisme issu de la Confrérie et vénéré par ses membres passés et actuels. Les rapports publiés par le Global Muslim Brotherhoods Daily Watch (GMBDW, https://www.globalmbwatch.com/) sur les relations des anciennes administrations démocrates avec les individus et les organisations liées aux États-Unis et aux Frères musulmans dans le monde méritent d'être consultés.


Aux côtés de Barak Obama, qui fut le héros mais pas l'initiateur de cette stratégie islamo-gauchiste et communautariste d'alliance "frèro-démocrate", se dresse comme on l'a dit plus tôt la figure centrale d'Hillary Clinton, qui fut la vraie initiatrice de cette convergence islamo-démocrate, avant même de devenir la Secrétaire d'Etat de Barak Obama. On se souvient notamment qu'elle fut secondée dans cette fonction et plus tard dans sa propre campagne présidentielle, par une personnalité à la fois complexe, célèbre, brillante, mais indéniablement proche des Frères musulmans: Huma Mahmoud Abidin, une indo-pakistanaise ayant grandi et étudié en Arabie saoudite qui, devenue la protégée favorite de Hillary Clinton, fut choisie par elle comme ex-chef de cabinet adjoint. Le spécialiste du terrorisme et des Frères musulmans palestiniens et américains Pierre Rehov, qui a produit de nombreux reportages sur la galaxie du Hamas, d'Al-Qaïda, du Jihad islamique et des Frères musulmans partout dans le monde, nous rappelle dans un entretien qu'"Huma Abedin, ex-protégée d'Hillary Clinton, n'est autre que la fille de Saleha et Syed Z. Abedin, fondateur de "l’Institut des affaires des minorités musulmanes", une organisation fréro-salafiste proche de la ligue mondiale musulmane saoudienne et membre du conseil d’administration du Conseil Islamique International, ungroupe de coordination de 86 organisations islamiques, pour la plupart associées aux Frères-Musulmans". Abidin joua en fait un rôle majeur au début du « printemps arabe » dans la stratégie démocrate américaine de soutien inconditionnel aux Frères musulmans en Syrie, en Tunisie, en Libye (guerre contre Kadhafi), et surtout en Egypte, au grand dam des services de renseignements, des Républicains américains et des alliés anti-Fréristes des Etats-Unis au Moyen-Orient que sont les Saoudiens et les Émirats arabes unis.


D'après le même Pierre Rehov, qui a beaucoup enquêté sur le Hamas terroriste palestinien et la nébuleuse des Frères musulmans en pays arabes et aux Etats-Unis, "trois figures emblématiques du parti Démocrate se trouvent en zone grise sur cette question": Rachida Tlaïb, élue de la 13ème circonscription du Michigan, originaire de Ramallah, qui s’est fait remarquer dès son élection par ses propos extrêmement injurieux envers Donald Trump et qui donne l’impression de représenter davantage les intérêts du Hamas et de l’OLP que ceux de ses constituants; Ilhan Omar, d’origine somalienne, élue de la 5ème circonscription du Minnesota, une région où les immigrants somaliens dont nombre d'islamistes constituent une forte communauté, et dont les propos antisémites l’ont rendue célèbre.Notamment sa phrase concernant le soutien du Congrès à Israël : "C’est pour les Benjamins, baby ». Benjamin est le petit nom donné au billet de cent dollars sur lequel figure le portrait de Benjamin Franklin, idée qui sous-entend que le Congrès américain soutiendrait Israël par corruption". La troisième figure, "la pire de toutes", selon Pierre Rehov, serait Linda Sarsour, qui s'est fait connaître sous l’administration Obama, lorsqu'elle a pris la tête d’un mouvement "féministe", « La Marche des Femmes », en réalité bien surtout attaché à défendre le port du voile islamique et l'intégration des règles islamiques au sein de la société américaine. "Sarsour soutient des Arabes de Palestine sur fond d’un antisémitisme à peine masqué, sauf lorsqu’elle se rapproche du sénateur du Vermont Bernie Sanders, un Juif communiste virulemment antisioniste". Rehov rappelle que "le pédigrée de certains des conseillers de Obama et des Démocrates issus des Frères musulmans ou pro-fréristes, est édifiant": Mazen Asbahi, par exemple, avocat de Chicago proche d’Obama, fut obligé de démissionner lorsqu’il a été révélé qu’il était "co-conspirateur" dans le procès de la Fondation de Terre Sainte (Holy Land Foundation), une ONG islamiste nord-américaine frériste qui servit de couverture au financement du Hamas; Dahlia Mogahed, fille d’Elsayed Mogahed, immigré égyptien ingénieur scientifique de l’Université du Wisconsin et directeur du Centre Islamique de Madison et son père activiste, "ont été les soutiens du lobby frériste radical Muslim American Society (MAS)".


Et aux côtés de Huma Abidin, déjà mentionnée plus haut, Pierre Rehov cite également Rashad Hussain, un avocat de la Maison Blanche, qui fut nommé comme délégué à l’Organisation de la Conférence Islamique par Barak Obama. "On le retrouve proche de l’Institut International de la Pensée Islamique (IIIT), de l’Association des Etudiants Musulmans et de l’Association des spécialistesmusulmans des langues sociales, connus pour leurs liens étroits avec les Frères". Puis Mohamed Dllibiary, "ex-membre du Conseil Consultatif sur la Sécurité Intérieure d'Obama, et qui préside la Fondation pour la Liberté et la Justice, une organisation financée par les Frères Musulmans très proche du Hamas", ou encore Zaki Barzinji (alias Zakaria Albarzinji), "petit-fils de feu Jamal Barzinji, l'un des plus importants fondateurs des Frères américains, qui fut désigné par Obama, en 2016 comme 'chargé de liaison' avec la communauté musulmane américaine", sous l'égide du Bureau de l'engagement public de la Maison Blanche. Il a lui participa lui même activement aux organisations fréristes américaines, notamment à la Muslim Youth of North America (MYNA) associée à l'Islamic Society of North America (ISNA)". L'expert Pierre Rehov souligne que "si l'on ajoute à ce palmarès l’Imam Mohamed Majid, l’homme d’affaires Salam Al Maryati, Artif Alikhan, Rashad Hussa, etc, la liste est longue des éléments fréristes de la galaxie Obama/Parti Démocrate/Joe Biden".


Le très influent et radical "Council Of Americain Islamic Relations"