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Le risque djihadiste : l’État islamique appelle à « frapper n’importe où juifs et chrétiens »

CHRONIQUE. L'attentat du 22 mars en Russie doit servir d'avertissement : l'État islamique est plus actif que jamais et tout lui est bon pour infiltrer ses affidés dans les pays occidentaux, où il se tiennent prêts à commettre des attentats à la moindre occasion. 



À la suite de l’attaque djihadiste du Crocus City Hall de Krasnogorsk, dans la banlieue de Moscou (145 morts), le 22 mars, Abou Hudhayfah al-Ansari, porte-parole de l’État islamique (EI, Dae’ch en arabe), a menacé l’Europe de nouvelles attaques contre les stades de football, les salles de concert et les grands rassemblements. « Tuez-les tous », titre la Voix du Khorasan, publication anglophone de la branche médias de l’EI, Al-Azaim, qui a publié les photos des stades qui devaient accueillir les matches aller des quarts de finale de la Ligue des champions de football (Parc des Princes à Paris, Santiago-Bernabéu et Metropolitano à Madrid et Emirates à Londres). Un autre média de l’EI, Sarh al-Khilafah, a annoncé une attaque à l’Allianz Arena de Munich contre des supporters du match Bayern Munich-Borussia Dortmund.


Parmi les images, des bus de supporters accompagnent l’appel : « Restez là et frappez-les pendant qu’ils se rassemblent. »Signe de la mondialisation du djihad, le même magazine incite à des révoltes au Bangladesh ou au Tadjikistan contre les musulmans “apostats” ou titre « Bienvenue en Europe » en montrant des djihadistes équipés de kalachnikovs et de gilets explosifs dans une rame de métro avec de la dynamite sur un siège… Jeudi dernier, le directeur du FBI, Christopher Wray, a alerté le Congrès quant au « risque élevé d’attaques aux États-Unis à la manière de Moscou […]. Dans ma carrière, il m’est difficile de penser à une période où les menaces à la sécurité publique et à la sécurité nationale étaient si élevées en même temps ».


L’EI-Khorasan a gagné de la sorte de nombreux adeptes depuis 2021


L’objectif des djihadistes est bien sûr ici de « semer l’effroi dans le cœur des mécréants », mais surtout de capitaliser sur l’attentat de Krasnogorsk, qui a démontré la capacité retrouvée de Dae’ch à fomenter des attaques “projetées”, comme à son âge d’or irako-syrien. Bref, profiter de l’“effet Werther” (mimétisme des attentats) afin de faire oublier les défaites en zone “Syriak”, redevenir le leader du djihadisme mondial et donc recruter.


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