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Le « One Big Beautiful Bill » : le pari législatif colossal et réussi de Donald Trump

  • Photo du rédacteur: AdV
    AdV
  • 7 juil.
  • 2 min de lecture

CHRONIQUE. Dans un climat politique tendu mais maîtrisé, le président américain vient de remporter une victoire législative éclatante avec l’adoption d'un projet de loi massif qui accentue le découplage entre, d’une part, l’économie américaine, tournée vers la relance de la croissance grâce aux économies budgétaires, aux industries pétrolières et gazières, aux baisses d’impôts et à la préférence américaine, et, de l’autre, les économies social-démocrates de l’UE, engluées dans le fiscalisme, le climatisme, l’assistanat et l’immigrationnisme.


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Pensé comme une réforme globale qui mêle incitations économiques, recentrage budgétaire, durcissement migratoire et retour à une politique énergétique nationaliste, ce projet de loi omnibus de 1 264 pages et de 300 articles couvre huit secteurs clés : fiscalité, énergie, immigration, industrie, État fédéral, sécurité, environnement et politiques sociales. Le One Big Beautiful Bill (OBBB) reflète à la perfection la vision de gouvernance de Trump : simplifier, déréguler, et centraliser la puissance au niveau fédéral.


Présenté le 15 février 2025 devant le Congrès, le texte a été adopté en un temps record pour une réforme de cette ampleur : un vote final au Sénat le 28 juin (53 voix pour, 47 contre), après un passage à la Chambre des représentants bouclé en cinq semaines (231 voix pour, 204 contre). « Ce texte historique est la colonne vertébrale d’un nouveau rêve américain. Et ce rêve, nous l’avons remis en marche », s’est félicité Donald Trump dans une allocution solennelle depuis les jardins sud de la Maison-Blanche.


Le premier volet de l’OBBB repose sans surprises sur une réforme fiscale ayant pour objectif de stimuler massivement l’investissement privé et le pouvoir d’achat en réduisant les impôts des entreprises et des ménages. Parmi les principales mesures : le taux d’imposition des sociétés est réduit de 21 % à 15 %, l’impôt minimum alternatif (Alternative Minimum Tax) pour les entreprises, est supprimé ; la première tranche d’impôt sur le revenu pour les particuliers passe de 12 % à 9 % ; un crédit d’impôt unique est instauré pour les familles avec enfants, augmenté à 3 000 dollars par enfant, la fiscalité sur les successions est allégée avec un seuil relevé à 30 millions de dollars.



 
 
 

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