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La “postdémocratie”, ou la dérive des démocraties libérales devenues orwelliennes

CHRONIQUE. La récente décision du Conseil d’État, saisi par l’association RSF, menace une chaîne de télévision et par là la liberté d’expression. Elle est aussi symptomatique du contrôle idéologique que veulent exercer sur la démocratie certaines puissances économiques et politiques nationales et internationales. 





e 13 février dernier, le Conseil d’État (présidé par Didier-Roland Tabuteau, nommé par Emmanuel Macron et ex-collaborateur de ministres socialistes) a demandé à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), présidée par Roch-Olivier Maistre (proche de Macron), de surveiller les lignes éditoriales des chaînes d’information à la suite du recours de Reporters sans frontières. Par la bouche de son secrétaire général, l’homme de gauche Christophe Deloire, que Macron a mis à la tête des États généraux de l’information, l’association reproche à CNews de ne pas respecter le pluralisme et suggère d’évincer pour cela la chaîne “droitière” de la TNT gratuite.


A LIRE 



Le 25 janvier dernier, le Conseil constitutionnel, présidé par le socialiste Laurent Fabius, d’accord avec Macron sur la nécessité de retoquer la loi sur l’immigration, a censuré 32 articles sur les 86 de ladite loi, notamment les points (pourtant plébiscités par les Français) portant sur le durcissement des conditions du regroupement familial et d’obtention des prestations sociales, les cautions pour les étudiants étrangers et les titres de séjour pour motif de santé. À cette occasion, le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici (socialiste proche du pouvoir), a quant à lui révélé que la Cour avait retardé la sortie d’un rapport accablant sur l’immigration afin de ne pas donner du grain à moudre à ceux qui voulaient renforcer le contrôle des flux migratoires.



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