top of page

L’Occident et le reste du monde (et non le Nord contre le Sud) : les enjeux du choc qui vient…

CHRONIQUE Les valeurs et les organisations occidentales sont rejetées à l’intérieur même de l’Europe. Les défis sont autant civilisationnels qu’économiques, analyse l’islamologue et géopolitologue Alexandre del Valle*. 





La remise en question de l’homme occidental par des nouveaux acteurs géostratégiques est si globale et universelle qu’elle s’importe jusque dans les grandes villes européennes où prospère un choc civilisationnel dont le front passait jadis par la Méditerranée et l’Asie Mineure. Cet immense défi pour l’Occident est multiforme : il s’exprime par une “demande” de multipolarisme, de “désoccidentalisation”, une réhabilitation de la realpolitik face à l’hypocrisie des Occidentaux qui masquent leurs intérêts avec les “droits de l’homme” invoqués à chaque guerre néo-impériale. Il passe par une hostilité envers les instruments mis en place par les Occidentaux pour réguler les affaires du monde.


Plus récemment, la fuite qatarie révélant que les dirigeants du Hamas risqueraient d’être abandonnés par Doha pour trouver refuge à Beyrouth, Téhéran ou même Alger montre le lien entre les dossiers sécuritaires et l’opposition Occident-reste du monde. Avec les terribles implications possibles pour la France qu’aurait un accueil du Hamas à Alger, quand on mesure déjà le rôle de ce pays dans la désassimilation et la francophobie violente d’une partie des Français d’origine musulmane et maghrébine.



A la une

INFOLETTRE (NEWSLETTER)

bottom of page