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L’exonération du racisme exotique et islamiste : les leçons de l’affaire Sarah Halimi

Quatre ans après, l’assassinat antisémite barbare de Sarah Halimi par le franco-malien Kobili Traoré, jamais condamné et jugé "irresponsable", continue de susciter l'indignation et l'incompréhension. Pour Alexandre del Valle, le deux poids-deux mesures en vertu duquel des meurtriers "non-blancs" de juifs ou chrétiens suscite moins l'indignation que le sort de voyous comme George Floyd, Kobili Traoré ou Adama Traoré est le fruit d'un processus plus profond de délégitimation de l'Etat régalien "blanc-occidental" couplé à une haine de soi devenue pathologie collective.






L’extraordinaire impunité dont avait bénéficié, il y a 4 ans, l’assassin de Sarah Halimi vient d’être confirmée par la Cour de Cassation. Celle-ci a rejeté le pourvoi de la famille Halimi en jugeant irresponsable Kobili Traoré. Le monstre qui, le 4 avril 2017, tortura et frappa durant une heure Mme Halimi en scandant des versets du Coran et en hurlant « sale juive, Satan », avant de la défenestrer, aurait été atteint d’une « bouffé délirante » durant son crime digne des pires bourreaux nazis ou jihadistes, et ne sera donc jamais jugé ni emprisonné. Sarah Halimi portait le même patronyme que Ilan Halimi, jeune vendeur de téléphone kidnappé séquestré et tué par le gang des « barbares » en 2006 par le chef du « gang des barbares », l’ultra-antisémite franco-malien Youssouf Fofana, devenu entre-temps pro-jihadiste en prison. Et en mars 2018, la retraitée et rescapée de la shoah Mireille Knoll fut poignardée à mort le 23 mars 2018 à son domicile du 18 ème par son voisin, par Yacine Mihoub, qui accusait, comme Fofana, les Juifs d’être tous « riches ». On pourrait parler également des meurtres de juifs perpétrés par le jihadiste Mohamed Merah, lui aussi éduqué à la haine anti-juive et anti-française, et des centaines de français tués depuis les années 2000 par des jihadistes dont la haine anti-occidentale, anti-chrétienne et anti-juive n’est étonnement jamais qualifiée comme telle, à la différence du « racisme des blancs », en permanence pointé du doigt même lorsqu’il est imaginaire.



La seconde mort de Sarah Halimi et la psychiatrisation-négation de l’antisémitisme islamiste Pour revenir au meurtrier de Sarah Halimi, l’invocation de la « bouffée délirante » aggravée par la consommation de cannabis pour le juger irresponsable risque de créer une dangereuse jurisprudence pour tous ceux qui vont massacrer des infidèles… Cette psychiatrisation des meurtres antisémites ou contre d’autres mécréants chrétiens ou « blasphémateurs » rappelle les pays musulmans, où les assassins de chrétiens ou de juifs sont toujours des « fous »… Elle permet de ne pas faire le procès du racisme qui tue le plus souvent dans nos pays, la haine anti-occidentale islamiste qui appelle à liquider « juifs » et « croisés ». -






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