top of page

Del Valle : Trump redessine l’Occident depuis la tribune onusienne

  • Photo du rédacteur: AdV
    AdV
  • 29 sept.
  • 2 min de lecture

CHRONIQUE. Le 24 septembre dernier, Donald Trump a transformé la tribune de l'ONU en manifeste anti-globaliste. Entre critique de l'Europe "décadente" et rejet du multilatéralisme, le président américain a esquissé sa vision d'un ordre mondial post-libéral où la souveraineté prime sur les principes.


ree

Le 24 septembre dernier, du haut de la tribune new-yorkaise de l’ONU, Donald Trump a lâché une bombe géopolitique à fragmentation idéologique : plus qu’un discours de politique étrangère, une profession de foi de puissance unilatéraliste et multipolariste à la fois, un message brutal à l’Europe selon lui « décadente » et à reprendre en main idéologiquement en plus de la vassaliser. Face à un Vieux Continent rongé par le politiquement correct, l’immigration de masse incontrôlée et une islamisation rampante qu’il juge suicidaire, le président américain a tracé les contours d’un monde qu’il voudrait fondé sur un ordre post libéral, nationaliste, décomplexé, où la souveraineté prime sur les droits, la puissance sur les principes. Dans ce schémas, l’Europe ne peut espérer survivre qu’en se ralliant, tête basse, à la vision américaine d’une reconquête identitaire et stratégique.


En dénonçant le « globalisme » et les institutions internationales, Trump ne s’en prend pas seulement aux élites transnationales : il tente de redessiner l’Occident selon ses propres termes, quitte à vassaliser une Europe moralement affaiblie, stratégiquement désarmée et culturellement fracturée : souveraineté, patriotisme, rejet du globalisme, critique des institutions internationales, très forte insistance sur les intérêts américains et sur la responsabilité première des États-nations. Il a attaqué frontalement des thèmes comme le multilatéralisme, l’immigrationnisme, les politiques énergétiques climatistes, l’inefficacité supposée ou l’hypocrisie des institutions internationales, et il a mis en garde les alliés (notamment européens) contre ce qu’il présente comme les effets destructeurs de leurs propres choix (immigration, transition énergétique, auto-reniement), dans un style qui rejoint souvent celui de Donald Trump, qui a encouragé récemment à Londres une méga-manifestation organisée par l’identitaire radical Tommy Robinson, l’homme qui révéla la terrifiante affaire des milliers de jeunes anglaises séquestrées et violées durant des années par des réseaux d’islamistes pakistanais. Trump n’a pas raté une seule occasion pour sa part pour dénoncer la très islamiquement correcte Grande Bretagne, et le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, qualifié de « terrible, terrible mayor  », affirmant que la capitale britannique était en train de « basculer vers la loi islamique (Sharia law) »sous son mandat.



 
 
 

Commentaires


A la une

INFOLETTRE (NEWSLETTER)

bottom of page