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Deuxième anniversaire de la mort de Sarah Halimi : nouveaux logiciels antisémites et psychiatrisatio

Deux années plus tard, le meurtrier antisémite barbare pourrait bien bénéficier d’un non-lieu après qu’un troisième rapport d'expert a conclu qu’il pouvait être déclaré pénalement irresponsable.




L’assassinat barbare, le 4 avril 2017 à l’aube, de Sarah Halimi, 66 ans, ex-directrice de crèche et juive orthodoxe, dans le XIe arrondissement de Paris par un repris de justice franco-malien, Kobili Traoré, qui l’a torturée et frappée en scandant des versets du Coran durant plus d’une heure à la barbe des voisins de palier et d’une trentaine de policiers inertes, n’a pas fini de faire couler de l’encre et d’indigner la famille de la victime. A juste titre, car deux années plus tard, le meurtrier antisémite barbare pourrait bien bénéficier d’un non-lieu après qu’un troisième rapport d'expert a conclu qu’il pouvait être déclaré pénalement irresponsable. Consternés face à ce déni de justice sous couvert de « psychiatrisation » de la barbarie crypto-jihadiste, la famille et les avocats de la victime, qui avaient exprimé leur indignation durant 11 mois après le crime afin que l’acte soit tout de même qualifié d’antisémite, continuent de sa battre. Et pour les soutenir, trente-deux intellectuels ont signé dans Le Figaro un appel pour que le procès se tienne quoi qu’il arrive afin que des débats contradictoires puissent aider à décider si le meurtrier de Sarah Halimi est pénalement responsable ou non.


Presque un an après l’horrible massacre précédé de tortures de Sarah Halimi, on se souvient du non moins monstrueux assassinat d’une autre victime juive, Mireille Knoll (23 mars 2018), 85 ans, rescapée de la Shoah, poignardée à son domicile du 18 ème arrondissement (le même jour que les attaques terroristes de Carcassonne et Trèbes) par un voisin de la vieille dame, Yacine Mihoub, déjà poursuivi pour des faits de violences et de menaces de mort envers la fille de Mireille, et qui accusa les Juifs « d'avoir des moyens financiers et une bonne situation » avant de poignarder l'octogénaire sur son lit médicalisé aux cris désormais habituels de Allahou Akbar... On sait aussi que le jeune voisin avait souvent été invité à manger et boire le thé chez Mireille qui l’avait vu grandir et qui l’aimait. Elle n’a pas été payée de retour... Tout aussi sordide et révélateur de la complicité tribale qui protège trop souvent les bourreaux des « quartiers », on a appris en avril 2018 que la mère de Yacine qui avait nettoyé le couteau et fait disparaître les verres dans lesquels Mireille Knoll avait offert du porto à ses assassins, a été mise en examen pour « destruction ou modification des preuves d'un crime ». Toutefois, comme pour Sarah Halimi, tout sera fait malgré le caractère antisémite et pro-jihadiste criant du meurtre, pour tenter d’édulcorer le caractère islamiste et même nier la nature antisémite du massacre.


L’Affaire Halimi nous éclaire tragiquement sur ce que sont en train de devenir nos sociétés multiculturelles/multiconflictuelles.

Afin de tenter de comprendre les raisons intellectuelles du déni de vérité et de justice qui entoure l’affaire Sarah Halimi, il convient de replacer celle-ci dans le contexte de la doxa politiquement correcte et relativiste dominante dans nos sociétés multiculturelles. Tout s’y passe en fait comme si la légitimité antifasciste de nos élites intellectuelles, politiques et médiatiques consistait à combattre - 70 ans plus (outrop) tard - toute forme de racisme et d’antisémitisme (même imaginaire) commis par des « fascistes »blancs-européens, tout en tolérant, à titre « réparateur », ce même racisme judéophobe dès lors qu’il s’exprime au nom de l’antisionisme et du tiersmondisme islamophile. Le « néofascisme exotique et islamique» ainsi toléré semble en effet être banalisé et même de factotoléré dans les « territoires perdus de la République »et dans l’univers de la « diversité », c’est-à-dire chez les enfants issus des pays anciennement colonisés que l’on présente comme des victimes par essence et des irresponsables par nature face à l’Etat post-colonial ontologiquement coupable. Cette dissymétrie fruit d’une discrimination à l’envers et d’une diabolisation de l’Etat occidental par opposition à la violence anti-étatique allogène parée de toutes les vertus révolutionnaires, n’est pas le fruit d’un quelconque complot, mais elle découle d’une véritable pathologie sociale de nos pays gagnées par la haine de soi, le relativisme et l’a priori multiculturaliste. Elles semblent être devenuesincapables d’assimiler et même d’intégrer des nouveaux venus perméables au virus mondial de l’islamisme radical et de la haine envers les « croisés judéo-chrétiens occidentaux » par ailleurs plus qu’entretenue dans nos manuels scolaires etles discours politiquement correctsde nos dirigeants subjugués par le magistère moral desnouveaux clercs xénophiles adeptes de la haine soi persuadés que le vrai-nouveau racisme ne viserait que l’islam (« islamophobie ») et les « minorités visibles » issues de l’immigration arabo-africaine. Nous précisons ici « arabo-africaine » car il n’échappe à aucun lecteur, que dans la hiérarchie des victimes, les musulmanspost-coloniaux ont non seulement détrôné le « juif errant » d’antan mais ils ont littéralement mis hors-jeu les Chinois, les Vietnamiens, lesPhilippins, les Indiens ou les Sri-Lankais non-musulmans, sans oublier les gitans, maanouchs, Roms, Tziganes, etc. Difficile de nier en effet que ces minorités-là, moins enclines à se défendre via des lobbies diversitaires et moins sollicitées par les organisations antiracistes d’extrême-gauche, sont souvent victimes de clichés, préjugés, propos et actes racistes, mais dont les médias et les politiques font peu cas puisque ce secteur victimaire est monopolisé et même saturé par les figures victimaires homologuées étudiées précédemment.


Il ne s’agit donc pas d’une complicité maléfique de nos élites, pas plus que d’un complot, mais d’un phénomène bien plus profond encore, d’essence idéologique et psychologique, qui a été forgé par des « représentations » fortement ancrées, des logiciels qui ne sont pas à jour et qui finissent par faire bugguer puisqu’ils ne peuvent s’adapter à une réalité nouvelle dissonante. Leon Festinger avait parfaitement décrit ce phénomène de biais représentationnel ou cognitif avec son concept de « dissonance cognitive » : lorsque le réel dérange la représentation profondément ancrée donc rassurante, le réel dissonant (et par conséquent douloureux) est purement et simplement nié.En d’autres termes, si l’Occidental judéo-chrétien est la pire engeance, coupable des pires maux de la terre, s’il monopolise le champ du fascisme et du racisme, tandis que les arabo-musulmans, à travers le « génocide des Palestiniens » et l’islamophobie, monopolisent le statut de victime planétaire, alors il n’y a plus assez de place dans les psychismes pour d’autres martyrologiesque celles des peuples populations arabo-afro-islamiques. En conséquence, ceux-ci sont exempts de toute critique, exonérés de toute remise en question, à commencer par la critique et la réforme de l’islam, et ils sontcréditeurs de circonstances atténuantes lorsqu’ils peuvent mal se comporter puis d’accommodements raisonnables lorsqu’ils refusent la loi commune.


Rappelons tout de même que la gauche bien-pensante multiculturaliste et relativiste, chère à Christiane Taubira a protégé et cautionné les pires appels à la haine antisémite, anti-gauloise, anti-flics et anti-gay d’un certain Mehdi Meklat, un temps le chou-chou des revues à la mode et de la gauche multiculturaliste. Jusqu’à ce que le scandale explose et que la vérité crue devienne impossible à nier, Meklat a pu ainsi twitter des milliers de messages violents, extraordinairement haineux et vulgaires que nous épargnons ici au lecteur tant ils sont par ailleurspléthoriques et faciles à retrouver sur le Net. Toujours est-il que ces appels à la haine également encensés comme œuvres d’art ou marques d’humour par la gauche lorsqu’elle défend les rappeurs les plus pathologiquement haineux, a largement contribué à alimenterune culture de la violenceanti-juive, homophobe et misogyne. Cette haine n’est plus tolérée, même dans sa forme homéopathique pour les chrétiens autochtones, mais elle est systématiquement ou occultée ou excusée lorsqu’elle semble s’inscrire dans le cadre de traditions ethno-confessionnelles ou est justifiée par des textes sacrés de l’islam que nul n’a le droit de remettre en question sous peine de procès en islamophobie (Bensoussan, Rioufol, Zemmour, l’auteur de ces lignes, etc) ou de condamnation à mort (Theo Van Gogh, Salman Rushdie, Taslima Nasjreen, Charlie hebdo, etc). La boucle est bouclée et le résultat est une omertà communautariste.


Retour sur l’affaire Halimi

Revenons à l’affaire Halimi, la seconde, hélas, car la première, qui avait concerné Ilan, aurait dû éveiller les consciences. Alors que le raciste-facho-occidental (réel ou supposé) homologué n’a jamais de circonstances atténuantes et n’est jamais cru s’il se repend ou nie les accusations portées contre lui à tort ou à raison, en revanche, lorsqu’un Mehdi Meklat ou un Dieudonné expriment leurs « regrets », affirment ne pas être antisémites ou se réfugient derrière l’abri-alibi de l’humorisme, ils conservent des soutiens. De la même manière, après avoir commis un crime d’une atrocité qui n’a d’égale que celle d’un SS, nos médias ont relié sans ironie les affirmations d’une mauvaise foisans nom du bourreau de Sarah, Kobili Traoré, qui a eu le culot de dire au juge d’instruction: « Je ne suis pas antisémite (…), je n’ai jamais eu de problèmes avec des juifs auparavant ‘…) je ne sais pas ce qui m’a pris, je l’ai soulevée et jetée par la fenêtre ». Comme Dieudonné ou Meklat, mais en bien plus tragique, certes, voilà un nouveau protagoniste de la nouvelle judéophobie qui ne voudrait surtout pas qu’on le considère comme antisémite, alors qu’avant de massacrer sa victime en la traitant de sale juive satanique, il insultait régulièrement Sarah Halimi de « sale juive », ceci de façon publique, et alors qu’il était dans un état normal, contrairement au soir du crime où il prétexté être irresponsable de ses actes en raison de la prise de cannabis. Traoré a d’ailleurs reconnu qu’ilconnaissait lareligion de sa victime à « sa façon de s’habiller » et à celle de ses enfants, « qui venaient avec la kippa ». Ainsi, il a torturé pendant plus d’une heure celle qu’il appelait « sale juive » aux cris d’« Allah Akbar », entrecoupés de versets du Coran, mais la qualification d’acte terroriste criminel aggravé d’antisémitisme n’a pas été retenue par le juge.

La triste vérité que l’on cherche à minimiser en relayant ce genre de plaidoiries orwéliennes (bientôt on parlera « d’assassinat antijuif sans mauvaise intention ni haine antisémite »). La réalité actuelle est que ce nouvel antisémitisme,quadruple fruit de l’antisionisme de gauche ; de la sous-culture néo-barbare des cités et du rap ; des théories complotistes rouge-brunes-vertes en pleine recrudescence ; et de la vague mondiale de l’islamisme radical, est cautionné ou banalisé par une certaine extrême-gauche radicalement antisioniste et une gauche bobo « post-moderne » et post-républicaine qui,depuis ses hôtels particuliers de Montmartre, du 5ème, trouve fascinantsou excusables l’art violent du rap, du graff’ et du Net, ainsi que la geste insoumise du lumpen-prolétariat de substitution arabo-africaintravaillé par une idéologie suprémaciste islamique.


Dans un papier paru dans le Figarovox, Arnaud Benedetti a justement énoncé l’une des raisons possibles de la tentative acharnée de la presse et des autorités françaises – à l’exception du président Macron - de retarder le plus possible la médiatisation de l’affaire et de dissimuler la nature islamiste radicale et antijuive du crime de Sarah Halimi, battue à mort et défenestrée sur son balcon par un bourreau qui vomissait sa haine judéophobe: « Tout ce qui peut venir perturber le récit du monde enchanté est suspect, « fact-checké » au laser, nonobstant parfois son évidence monstrueuse, scotomisé lorsque le réel n'est plus contenu et en dernière instance diabolisé, excommunié dans l'«infierno» du complotisme ou de la fachosphère ». On retrouve ici la logique « islamiquement correcte » et xénophile caractéristique de la pensée dominante et qui vise à ne traditionnellement qualifier d’antisémites que ceux qui ont des faciès de « fachos-blancs-chrétiens» blonds aux yeux bleus, mais surtout pas les enfants de l’immigration afro-arabo-musulmane, considérés comme des victimes a prioripuisque fils de colonisés, donc naturellement irresponsables et incapables d’être réellement racistes.


Pour montrer à quel point les médias - largement formatés par ces représentations manichéennes et dont l’indignation est à la fois sélective et à vitesse variable - on peut comparer le battage médiatique immédiat qui a immédiatement dévoilé au grand jour l’agression le NKM durant la campagne présidentielle, à l’omertà qui a entouré en revanche l’assassinat mille fois plus grave de Sarah Halimi, en plein Paris, en présence des 26 policiers, ce qui aurait tout de même du attirer bien plus l’attention médiatique et politique.


Rappelons tout de même que quelques heures et jours après l’assassinat de Sarah Halimi, si certains organes de presse ont timidement évoqué l’horrible assassinat, mais surtout pas en une, ils occultèrent totalement la dimension antisémite et les motivations islamistes de l’assassin ainsi que la judéité de la victime. Et des juges et nombre d’intellectuels et responsables politiques continuent de le faire. Ainsi, le 4 avril 2017, BFM titra « Paris: mort d'une femme après une chute d'un balcon, un homme interpellé », Le Parisien informa qu’« une femme meurt défenestrée à Paris, un voisin interpellé », 20 minutesmentionna :"Paris: Un homme soupçonné d'avoir tué une femme en la poussant du balcon", tandis que le 5 avril,Ouest France relaya la thèse de la victime d’un malheureux malade mental :« Placé en psychiatrie pour avoir défenestré sa voisine ». L’état d’esprit dominant commandait de ne surtout pas faire de vagues dans le contexte politiquement sismique de l’entre-deux tours de l'élection présidentielle opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen dont il ne fallait surtout pas « faire le jeu » ni alimenter son fonds de commerce « l’islamophobie », ou encore afin de ne pas attiser la fractura nationale, etc.


D’où la thèse du « fou », ce qui est inquiétant car dans les pays islamiques musulmans en voie de réislamisation radicale, comme la Turquie, où la justice ne peut pas incriminer la violence légale de la Sharià et du Coran dont s’inspirent, les tueurs islamistes improvisés de prêtres et de mécréants sont en général qualifiés de « malades mentaux », ce qui permet de ne pas avoir à faire le procès des fondements théocratiques de la haine.Dans le cas de Kobili Traoré, qu'est-ce qui permettait d'affirmer qu’il s’agissait d’un simple cas de crime démentiel et que cela n’avait rien à voir avec l’antisémitisme et l’islamisme alors que les antécédents antisémites et judiciaires du tueur hurlant AllahouAkbar sont notoires et alors que le rapport de l'expert psychiatre n'avait pas encore été remis à la justice ? Rappelons que le 29 août, moment où nous écrivons ces lignes, ce rapport n’est toujours pas rendu. On se souvient aussi que, le 7 mai 2017, lors de la conférence de presse organisée par les avocats de la famille de Sarah Halimi, les avocats ont clairement indiqué que la veille de l’assassinat, Kobili Traoré avait passé sa journée à la mosquée de la rue Jean-Pierre Timbaud (XIe arrondissement de Paris), célèbre pour être fréquentée notamment par des islamistes qui n’ont pas une grande expérience en matière de déradicalisation des antisémites.


D’Ilan Halimi a Sarah Halimi, l’antisémistime néo-barbare des quartiers, foyer de prolifération de futurs jihadistes

Depuis des décennies, le fait que les mêmes qui veulent réduire la liberté d’expression pour lutter contre le racisme et l’islamophobie ont systématiquement minimisé ou cautionné le néo-racisme exotique des antisémites des cités sous prétexte que les appels à tuer des juifs véhiculés dans la culture rap et l’antisionisme pro-palestinien seraient simplement rhétoriques,a largement contribué, aux côtés de la propagande islamiste, à former les nouveaux antisémites issus de la « diversité ». Parmi eux, figurent aussi bien les Merah, les Koulibali, les Kouachi, Nemouche, ou le« gang des Barbares » de Youssouf Fofana. Et si les supplices atroces infligés à Ilan Halimi - également scandés d’insultes antisémites -ne furent pas revendiqués au nom de l’islamisme, ils ont été légitimésa posteriori par l’idéologie jihadiste depuis que Fofana, plus fier de lui que jamais,s’est converti en prison à l’islamisme salafiste et salue la geste anti-juive et anti-occidentale d’Al-Qaïda et de Daesh depuis sa cellule. Et concernant l’idéologie qui légitimait sa judéophobie, rappelons qu’elle l’habitait déjà des années plus tôt dans sa vie de délinquant puisque Fofana avait été condamné bien avant la mort d’Ilan Halimi, lorsque son gang extorquait des rançons à des patrons juifs pour financer un«Front de Libération de la Palestine»…


En réalité, la négation de la nature antisémite et islamiste de l’assassinat de Sarah Halimi participe du même phénomène général de diabolisation de l’autorité de l’Etat et de disculpation de la violence des forces supposées victimes et rebelles. D’où la banalisation affligeante, dans la presse et les discours politiques, des violences zadistes, guévaristes, palestiniennes, chavistes, blacks blocs et de l’extrême-gauche révolutionnaire en général, puis de leurs élus rebelles des cités qui balancent des frigossur les voitures de police ou de pompiers, brûlent des milliers de voiture chaque « fête de la Saint Sylvestre », pratiquent des « tournantes », et rackettent dans une logique néo-tribale et proto-jihadiste les petits-blancs et petits juifs des collèges et lycées au point que le phénomène de l’extorsion est aujourd’hui socialement banalisé et mis au registre des faits divers. Une fois de plus, l’idée dominante est qu’il vaut mieux taire ou minimiser la progression du totalitarisme islamiste et de ses corollaires communautaristes, antisémites ou misogynes, plutôt que de décrire le réel et de risquer ainsi de faire monter le Front national…


Face au fascisme islamiste et à ses alliés antisionistes et tiersmondistes

Cette inversion orwellienne des sens des mots et donc des responsabilités et la banalisation de la haine exotique qui est ainsi favorisée, se retrouve aujourd’hui à tous les niveaux : les assassinats les plus monstrueux commis par les barbares décrits plus haut, aux violences verbalesanti-blancs et anti-juives, à « l’humour judéophobe »et conspirationniste à la Dieudonné-Meklat,en passant par la progression de l’islamiquement correct et le retour larvé de la censure religieuse sous couvert de lutte contre l’islamophobie, sans oublier le glissement de plus en plus décomplexé de l’antisionisme vers la judéophobie, participent tous nous du même phénomène global d’exonération de l’intolérable propre à nos sociétés capitulardes face au nouveau fascisme exotiqueporté par l’islamisme. La stratégie de l’intimidation des « coupeurs de langues » fonctionne à plein.