Alexandre del Valle : Ukraine, le piège de l’escalade contrôlée
- AdV
- 19 oct.
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CHRONIQUE. La Russie, l'Ukraine et États-Unis sont au cœur d’un nouveau triangle stratégique. Au centre de cette équation : le missile de croisière américain Tomahawk. Les missiles Tomahawk incarnent la tension entre signal politique et capacité opérationnelle réelle. Zelensky, en les réclamant, voulait entraîner les États-Unis dans une guerre par procuration plus directe, analyse notre chroniqueur Alexandre del Valle.

Deux événements ont bouleversé ces derniers jours le paysage stratégique de la guerre en Ukraine. Le 16 octobre, un appel téléphonique de deux heures entre Donald Trump et Vladimir Poutine a relancé un canal bilatéral entre Moscou et Washington. Le lendemain, Volodymyr Zelensky a rencontré Trump à Washington pour une visite officielle destinée à renforcer l’armement de l’Ukraine, dont la demande de missiles de croisière Tomahawk.
Mais alors que Kiev espérait une impulsion décisive, le président américain a décidé de geler cette option avant de rencontrer Vladimir Poutine à Budapest dans les deux semaines. Viktor Orban, hôte de cette future rencontre, a rappelé que « la Hongrie est aujourd’hui le seul pays européen capable d’organiser un tel sommet », assumant son rôle de médiateur entre l’Est et l’Ouest.










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