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Alexandre del Valle : Les populistes occidentaux, meilleurs défenseurs d’Israël et des juifs ?

CHRONIQUE. Le contexte terroriste islamiste judéophobe et les manifestations violentes en faveur du Hamas boostent les partis populistes occidentaux. Le géopolitologue Alexandre del Valle analyse leurs points de convergence avec l’État hébreu.





Quelques jours après sa victoire électorale écrasante, le nouveau président élu de l’Argentine, Javier Milei, a félicité Geert Wilders, le leader du Parti pour la liberté (PVV), vainqueur des dernières élections législatives, saluant ses positions très libérales et son admiration pour Israël. Qualifié de “Trump néerlandais”, Wilders est le seul homme politique des Pays-Bas qui s’oppose catégoriquement à l’immigration clandestine depuis des décennies et même à l’islam, donc pas seulement à l’islamisme, dont l’obscurantisme et la violence n’ont pas choqué seulement l’extrême droite mais l’ensemble de la société néerlandaise, jadis réputée la plus tolérante du monde, qui s’est sentie payée d’ingratitude par une immigration extra-européenne accusée d’avoir abusé de ses valeurs d’ouverture et de la menacer de l’intérieur.



Dénonciation de la menace islamiste mondiale

Dans un contexte de violentes manifestations de réfugiés arabes en faveur du Hamas, une majorité de Néerlandais a rejeté ainsi massivement l’immigration musulmane et extra-européenne, un phénomène constaté également dans un autre pays jadis à la pointe de l’ouverture, la Suède. Partout en Europe, le camp populiste a été encouragé par les attaques terroristes du Hamas en Israël et celles qui ont suivi à Arras et à Bruxelles dans sa dénonciation de la menace islamiste mondiale et de l’immigration islamique incontrôlée. D’où les postures non seulement pro-israéliennes mais aussi de rejet de l’antisémitisme face à la judéophobie islamiste décomplexée.



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