L’immigration extraeuropéenne incontrôlée, une bombe à retardement géocivilisationnelle
« Si la démographie dicte le destin de l’histoire, les mouvements de population en sont le moteur. » Cette phrase de Samuel Huntington, auteur du best-seller mondial le Choc des civilisations, est plus actuelle que jamais, en ces jours de débats souvent hystériques autour de la loi immigration récemment adoptée par le Parlement. « Préparez Vénus, viendra Mars… », écrivait quant à lui le père de la polémologie, Gaston Bouthoul, qui avertissait dans les années 1970 que lorsque la natalité est incontrôlée et le « surplus de jeunes » trop important, la situation « démoéconomique » devient « une structure explosive », les masses de jeunes migrants formant alors une « force perturbatrice » utilisable pour les conquêtes ethnocivilisationnelles et économiques. Selon lui, les flux de migrants « peuvent être utilisés à l’expansion brusque, dont les deux formes classiques sont la migration en groupe et l’expédition guerrière ».
Malgré les avertissements de Huntington et Bouthoul, les élites occidentales pensent que la solution au déclin démographique de l’homme blanc, par ailleurs “coupable” de tous les maux des peuples du Sud ex-colonisés, serait d’importer massivement des populations non européennes pour combler le manque de jeunesse, payer les futures retraites et expier les “péchés” de l’ex-colonisateur européen appelé à renoncer à lui-même par la submersion démographique. Cette idée, assumée par nombre de migrants aux revendications toujours plus violentes, consiste à légitimer par la “réparation post-coloniale” les entrées illégales et l’assistanat.
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