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L’ADN judéophobe, anti-mécréant et jihadiste du Hamas cher aux islamo-gauchistes d’Occident…

Le Hamas, acronyme de Ḥarakat al-Muqāwama al-Islāmiyya, mouvement de Résistance Islamique, qui signifie aussi « zèle » ou « esprit combatif », n’est pas n’importe quel mouvement islamiste. Fondé en 1987 par des cadres des Frères-musulmans, dont le célèbre Cheikh Yassine, il est l’une des matrices du jihadisme moderne sunnite, un fer de lance mondial de l’antisémitisme et de l’anti-occidentalisme, et un point d’intersectionnalité ou de convergence totalitaire entre des puissances sunnites (Qatar, Turquie, Pakistan, Koweït, etc) et chiites (Iran khomeyniste, Hezbollah).





Soutenu politiquement par la Turquie, financièrement par le Qatar et l’Iran et logistiquement par Téhéran, le Hamas s’inspire directement du fondateur des Frères musulmans, Hassan al-Banna et du pionnier frériste du jihadisme, Saiyyd Qutb. Il a été également influencé par le prédicateur palestinien Abdallah Azzam, précurseur d’Al-Qaïda et mentor de Oussama Ben Laden; par le Grand Mufti de Jérusalem Al-Hussein, artisan de l’alliance entre l’Allemagne nazie et le monde islamique, et une autre figure « pré-jihadiste », puis par le cheikh syrien Izz ad-Din al-Qassam, une figure de la révolte jihadiste antijuive des années 1930 dont l’organisation terroriste la Main Noire (al-Kaff al-Aswad) avait lancé des pogroms de masse contre les juifs. Son nom est devenu celui de la branche militaire du Hamas, les Brigades Izz-Id-Din Al-Qassam.


Dans son article deux, la Charte du Hamas, adoptée le 18 août 1988, stipule que « le Mouvement de la Résistance Islamique est l’une des ailes des Frères-musulmans en Palestine. L’organisation des Frères-musulmans est un mouvement universel qui forme le plus vaste mouvement islamique de notre temps. Il se caractérise par une profonde compréhension, une portée exacte et une adoption complète de tous les concepts de l’islam dans la vie : culture, croyance, politique, économie, éducation, société́, justice, jugement, éducation, art, information, science occulte, conversion à l’islam, et diffusion de l’islam. »


Un mouvement néo-califal théocratique et jihadiste ennemi du nationalisme palestinien sécularisé


L’article 13 de la même charte définit la Palestine historique, c’est-à-dire le territoire recouvrant celui du mandat britannique et incluant géographiquement l’Etat d’Israël, comme une exclusive propriété islamique (wafq). Le Hamas ne s’intéresse donc pas à un État palestinien, tel que conçu sous la guerre froide par le nationaliste arabe Yasser Arafat, avec un fort appui de l’URSS athée. Un tel Etat n’est qu’une entité d’apostats « traîtres » à l’islam. Palestiniens laïques, gays, chrétiens, « mauvais musulmans » sont en fait tous des infidèles à punir, selon la charià la plus radicale chère au Hamas. « Abandonner une partie de la Palestine, c’est comme abandonner une partie de sa religion », stipule le texte. L’article quinze de la Charte explique aussi que seul le jihad sur le Sentier de Dieu (« jihad fi sabil’Allah »), vu comme une obligation religieuse, pourra restaurer une souveraineté palestinienne islamique aux termes d’une (ré) islamisation de la société et d’une élimination de toute présence juive, chrétienne et « apostate ».


L’article 8 est plus clair encore: « Dieu est son but, l’Apôtre son modèle, le Coran sa constitution, le djihad son chemin et la mort sur le chemin de Dieu la plus éminente de ses espérances. » Le Hamas n’a en réalité jamais combattu pour la « libération » d’un territoire, la Palestine, mais pour l’instauration d’un Etat islamique sur cette zone et partout ailleurs, notamment dans toutes les contrées où l’islam a un jour régné, y compris en Espagne, dans les Balkans et en Sicile, qui ont perdu leur « islamité » à cause des reconquêtes par les mécréants croisés. Israël est donc perçue et combattue comme un ancien territoire musulman dominé par les anciens sous-citoyens juifs redevenus souverains, or ceci est insupportable pour tout islamiste à qui l’on enseigne qu’une terre islamique (dar al harb), ne peut JAMAIS (re)passer sous domination non mécréante avec qui l’on ne peut avoir que des relations de guerre (dar al-harb). Les Juifs sont d’autant plus détestés et diabolisés lorsqu’ils sont les « patrons » que la Charià ne leur reconnaît, comme les Chrétiens, qu’un statut de sous-citoyen soumis et humiliés (ahl al Dhimma) devant payer la jizya pour être épargnés (aslam taslam). telle est en tout cas la vision du monde et de l’Autre du Hamas et sa vraie motivation pour combattre l’Etat hébreux.


Une organisation judéophobe et négationniste


La haine anti-juive du Hamas transparaît très officiellement dans sa charte qui appelle à combattre par tous les moyens « Israël, parce qu’il est juif et a une population juive, défie l’islam et les Musulmans, car la conspiration sioniste n’a pas de limites, après la Palestine elle voudra s’étendre du Nil jusqu’à l’Euphrate ». L’article 7 de la Charte présente la guerre du jihad contre les Juifs et le sionisme comme une réponse directe aux dispositions prophétiques (hadith de la Sunna) enseignées par les jurisconsultes sunnites comme Bukhari et Muslim ou a fortiori par Mahomet (Coran), qui exhortent les musulmans à combattre et tuer les juifs : « Bien que […] de nombreux obstacles aient été placés devant les combattants par ceux qui se déplacent sous les ordres du sionisme afin de rendre parfois impossible la poursuite du jihād, le Mouvement de la résistance islamique a toujours essayé de correspondre aux promesses. d’Allah, sans demander combien de temps cela prendrait. Le Prophète […] a déclaré: “Le dernier jour ne viendra pas tant que tous les musulmans ne se battront pas contre les juifs et que les musulmans ne les tueront pas, et tant que les juifs ne se cacheront pas derrière une pierre ou un arbre, et la pierre ou l’arbre dira Ô musulman, serviteur d’Allah, il y a un Juif caché derrière moi — viens le tuer” ». Défendu par nombre d’islamo-gauchistes et tiersmondistes européens, le Hamas recycle ironiquement le plus pur complotisme nazifiant: « Leur projet a été énoncé dans les Protocoles des Sages de Sion […], les ennemis juifs complotent depuis longtemps […] ils ont été à l’origine de la révolution française, de la révolution communiste et de la plupart des révolutions […], de la première guerre mondiale et de la seconde, au cours de laquelle ils ont réalisé d’immenses bénéfices […]. Ils ont fait usage de leur argent pour créer des organisations secrètes qui se répandent partout dans le monde afin de détruire les sociétés et de satisfaire les intérêts sionistes. Parmi ces organisations : les francs-maçons, les clubs Rotary, les clubs Lions, le B’nai B’rith. » Telle est le type de propagande à laquelle s’abreuvent les fedayin palestiniens et des millions de jeunes dans les pays arabes, au Pakistan, en Turquie ou même en Occident, lorsqu’ils sont encadrés par les organisations issues des Frères-musulmans ou salafistes.


Un mouvement jihadiste hostile à la Paix


Présenté par le Trésor américain comme « une organisation terroriste qui a intentionnellement tué des centaines de civils innocents et continuer à tuer et mutiler dans le but de terroriser une population civile », le Hamas est une matrice du jihadisme, avec comme modus operandi les attentats-suicides. Plusieurs pays arabes dont les Émirats, l’Egypte, l’Arabie saoudite, Bahreïn (etc), le considèrent également comme une organisation terroriste. Dans l’article 13 de sa Charte, le Hamas précise ainsi que toute négociation impliquant une une paix durable avec les Juifs, avec lesquels ne peuvent être passées (comme avec tout autre « mécréant ») ne peut être qu’une trêve précaire et tactique. Le Hamas a ainsi rejeté les accords d’Oslo de 1993, signés entre Israël et l’Autorité palestinienne. Et entre deux trêves destinées à gagner du temps pour préparer les prochaines offensives jihadistes, il ne cesse jamais d’encourager les Palestiniens à s’attaquer, comme Al-Qaïda ou Daesh, par n’importe quel moyen (couteaux, voitures béliers, attentats kamikazes) aux Juifs. Il rétribue d’ailleurs toutes les familles dont les membres ont été tués lors d’opérations jihadistes… Et c’est ce mouvement matrice du jihadisme moderne, qui utilise ses enfants comme chair à canon, qui prend en otage son peuple en attaquant systématiquement des civils pour acculer l’ennemi à la riposte, que nos « islamo-gauchistes » défendent, y compris les plus « académiques », comme l’ex-Directeur de Recherche au CNRS François Burgat. Ce dernier a récemment tweeté que le Hamas est le seul rempart face au « génocide des Palestiniens »…

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