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Islam de France. Ces accusations de lobbies et Etats islamistes qui blâment la France d'islamophobie

Les critiques fusent dans le monde musulman après la signature, lundi dernier, de la “charte de l’islam de France” par le CFCM. Mais pour notre chroniqueur Alexandre del Valle, ces accusations sont essentiellement portées par des organisations islamistes, antisémites et christianophobes.


Lundi dernier, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a signé une “charte des principes” par laquelle les associations doivent s’engager à respecter les valeurs de la République (égalité hommes-femmes, droit de changer de religion, etc). Le texte affirme qu'« aucune conviction religieuse ne peut être invoquée pour se soustraire aux obligations des citoyens » et dénonce les « politiques étrangères hostiles à la France, notre pays, et à nos compatriotes Français », allusion claire à la Turquie d'Erdogan. Il accuse nommément Salafistes-wahhabites, Tablighis, Frères musulmans et Islamisme turc (représentés au sein du même CFCM qui a endossé la Charte) de politiser la religion.


Le gouvernement a eu raison de faire naître ce document, première étape avant la création du "Conseil national des imams" chargé de former et agréer les imams français, sachant que les visas de ceux détachés de l'étranger ne seront plus renouvelés. Il s'agit là d'une mauvaise nouvelle pour la Turquie, qui pousse ses diasporas à ne pas s'intégrer afin de les conserver comme force électorale d'appoint et instrument d'ingérence. Trois fédérations musulmanes ont donc refusé de signer le texte : le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF) ; le Millî Görüs (CIMG), allié turc des Frères musulmans et matrice du parti d'Erdogan (AKP), puis le mouvement intégriste Foi et Pratique (Tabligh). Elles ont essayé de masquer leur refus d'allégeance envers la République en accusant la Charte de « porter atteinte à l’honneur des musulmans, avec un caractère accusatoire et marginalisant ». Ce registre "paranoïsant", marque de fabrique des totalitarismes, toujours prompts à accuser l'Autre de leurs propres turpitudes, ne trompe personne. En dénonçant les allusions de la Charte au fait que la Turquie a gravement agressé la France ces derniers mois, les fédérations turques ont confirmé leur allégeance première envers Ankara. Dont acte. Elles ont été plus cohérentes que l'ex-UOIF, alias Musulmans de France, branche française des Frères musulmans, qui ne voulait pas signer ce texte, en totale contradiction avec leurs valeurs, mais qui a fini par le faire dans la nuit de dimanche, conformément à la stratégie frériste d'infiltration des institutions, tout en laissant le soin aux Frères-musulmans de l'étranger le soin de dénoncer le texte…

Graves lacunes et ambiguïtés de la dite Charte

Pavée de bonnes intentions, la charte comporte de fortes lacunes : quand elle stipule que « les valeurs islamiques et principes de droit applicables dans la République sont parfaitement compatibles »



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