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Affaire de la libération de la capitaine de la Sea Watch III Carola Rackete : le coup d’Etat judicia

Le 4 juillet dernier, la « capitaine courage », Carola Rackete, militante allemande pro-Migrants clandestins qui avait été arrêtée après avoir accosté illégalement son navire Sea Watch III à Lampedusa en manquant de percuter une vedette de la Guardia di Finanza, a bénéficié d’une décision de remise en liberté lourde de conséquence.

Le 4 juillet dernier, la « capitaine courage », Carola Rackete, militante allemande pro-Migrants clandestins qui avait été arrêtée après avoir accosté illégalement son navire Sea Watch III à Lampedusa en manquant de percuter une vedette de la Guardia di Finanza, a bénéficié d’une décision de remise en liberté lourde de conséquence. Pour la Gauche « radical chic », comme on appelle en Italie la « gauche caviar » xénophile-immigrationniste, mais aussi pour l’extrême-gauche et l’Eglise catholique du Pape François, obsédé par « l’impératif d’accueil », il s’agit d’une victoire inespérée contre le « fascisme » salvino-populiste. Pour l’ensemble du camp immigrationniste, il s’agit d’une victoire judiciaro-politique capitale contre un ordre légal jugé « illégitime » par tous ceux qui rêvent de détruire les frontières : ONG No borders ; mondialistes capitalistes ou marxistes, écolos-radicaux ; sorossiens d’Open Society ; gauche tiersmondiste, Église catholique culpabilisée, etc), au nom du principe de plus en plus à la mode de « désobéissance civile » (cf affaire de la manif écolo du Pont de Sully à Paris).


Pour la majorité « populiste » (Ligue/5 étoiles (Salvini/di Maio) au pouvoir à Rome et pour la droite identitaire européenne en général, la décision de la juge d’Agrigente Alessandra Vella de libérer la militante-capitaine allemande pro-Migrants illégaux constitue un gravissime « coup d’Etat des juges » contre l’Etat de droit. Un putch politico-judiciaire contre les lois en place, pourtant adoptées démocratiquement. Un atteinte aux principes de démocratie populaire et à l’intérêt des Nations souveraines européennes que les idéologues tiersmondistes rêvent de détruire en instrumentalisant la cause des « migrants ». Une cause sanctifiée aux termes d’une obscène instrumentalisation de la misère des peuples d’Afrique que les immigrationnistes veulent faire venir massivement dans des pays en crise incapables de les accueillir dignement dans le seul but de déstabiliser les nations européennes post-coloniales honnies jugées « coupables » et devant « expier » leurs « fautes » en disparaissant.


Avec la libération de la nouvelle pasionaria européenne, qui a tout de même failli renverser une navette italienne avec son bateau Sea Watch III afin de débarquer illégalement des « naufragés » en mer (alors que les ports de La Valette et de Tunis étaient plus proches), toute la gauche et la Bien-pensance « buonista » - comme on dit en Italie - exulte. D’évidence, la décision de la juge d'instruction d’Agrigente, Alessandra Vella de ne pas valider l’arrestation de la capitaine accusée par la Garde maritime italienne d’avoir « résisté à un navire de guerre puis failli percuté un patrouilleur de la Guardia di Finanza » lors de l’accostage sans autorisation, à Lampedusa, constitue un réel défi envers la majorité démocratique au pouvoir à Rome puisque dans sa motivation de libération conditionnelle (qui n’empêche pas qu’l y aura un procès), la juge d’Agrigente s’est permis de dénoncer et même de facto d’abroger de facto le décret en vigueur sur la sécurité de Salvini (Decreto-Sicurezza-Bis, en vigueur) ainsi que toute une jurisprudence de la Cour de Cassation qui punit gravement l’infraction d’accostage illégal et le fait de forcer un barrage de la marine italienne. En réalité, la juge Vella, connue pour ses positions pro-Migrants et son engagement très à gauche, visible sur les réseaux sociaux avant qu’elle n’efface in extremis ses commentaires engagés, a agi comme une commissaire politique décidée à désavouer les dispositions du ministère de l’Intérieur, donc à se substituer de facto au pouvoir parlementaire souverain en amendant de facto la loi en vigueur au nom d’une supraconstitutionnallité et de « principes moraux » supérieurs totalement subjectifs. C’est ainsi que le journal de gauche espagnol, ELPais, a titré, à propos des motifs de la libération de la capitaine allemande par la juge sicilienne, « l’amendement au salvinisme ». Certes, cela sonne bien dans les médias bien-pensants, mais cette nouvelle dérive visant à diaboliser l’ordre légal en place et les lois au nom de causes suprêmes que sont essentiellement les « mIgrants » et « le climat » est très grave d’un point de vue démocratique puisque l’argumentation des forces « progressistes » qui prônent la « désobéissance civile » et qui ont des complicités idéologiques parmi tant de juges et de soutiens médiatiques veulent ni plus ni moins démanteler l’ordre légal des Etats souverains et délégitimer les lois adoptées par des Parlements dépossédés de leurs souverainetés par l’alliance redoutable des lobbies anti-nationaux diversitaires, des médias et des juges qui leur sont favorables. En fait, la juge d’Agrigente se serait appuyée sur le principe très flou du « bouclier d'immunité » contenu dans l'article 51 du code pénal italien qui accorde éventuellement une « exonération » à ceux qui « agissent pour s'acquitter d'un devoir" suprême, en l'occurrence celui visant à « sauver des vies en mer". De ce point de vue supra-légal d’essence moral, la politique des « ports fermés » (« porti chiusi ») du gouvernement italien et de Salvini ne seraient pour la juge qu’une « déclaration de principe et rien de plus". La juge immigrationniste sicilienne a notamment pris l’exemple d’une brigade d'incendie qui défoncerait une porte en violant le droit de propriété d’une maison privée dans le but d'éteindre un incendie, "devoir supérieur" à la légalité pour le pompier. Pareil raisonnement appliqué au cas des bateaux des ONG immigrationnistes qui font le jeu des passeurs trafiquants d’êtres humains et créent un appel d’air pour l’immigration illégale est apparu très spécieux pour nombre d’observateurs italiens qui y voient en fait l’inquiétante dérive d'une justice politisée et idéologisée qui invoque des principes droitsdel’hommistes pour défaire l’ordre légal et régalien en vigueur. Plusieurs juges, dont le procureur d’Agrigente lui-même, Luigi Patronaggio, ont d’ailleurs critiqué l’exonération accordée par la juge Vella à la militante-capitaine allemande pro-Migrants de Sea Watch et ont déploré qu’un « pouvoir judiciaire puisse autoriser de facto à violer les frontières nationales en désamorçant les conséquences des sanctions sous prétexte d'accomplissement de son devoir". Concrètement, il est vrai que la magistrate d'Agrigente a carrément exonéré et dédouané le comportement hors-la-loi de Carola Rackete qui a pourtant ostensiblement et volontairement violé les règles et législations en vigueur de l'État italien jusqu’à manquer de tuer des membres de la Guardia di Finanza à bord de la petite vedette que le gros bateau de la Sea Watch a failli écraser en lui fonçant dessus pour forcer le barrage et accoster illégalement. D’après le journaliste italien Cesare Sachetti, spécialiste des questions géopolitiques et européennes, « l’aspect le plus grave de la décision de la juge Vella est que celle-ci n’a pas appliqué la loi de l’État italien et qu’elle a motivé sa décision de libération conditionnelle (prévisible et légale) en rejetant officiellement sur le fond le décret sur la sécurité du gouvernement actuel (« decreto Sicurezza bis ») en se substituant de façon ubuesque à la Cour constitutionnelle italienne en affirmant que le décret en vigueur, approuvé et jamais retoqué par la Cour, était « inconstitutionnel ». Plusieurs juristes et juges ont critiqué le fait que la juge Vella n’a même pas consulté préalablement la Cour constitutionnelle italienne et a donc statué discrétionnairement sur une supposée « inconstitutionnalité » d’une loi qu’elle n’est absolument pas habilitée à juger. Elle a donc agi arbitrairement ». Cesare Sacchetti rappelle que « d'éminents juges et magistrats italiens ont pris leurs distances par rapport aux dispositions de la magistrate Alessandra Vella, et qu’ils ont estimé que la décision de libération de la capitaine de la Sea Watch et sa motivation anti-Décret sécurité était opposée à la loi italienne et même à la jurisprudence de la Cour de cassation italienne qui a établi, dans plusieurs arrêts incontestables, que les patrouilleurs des finances (Guardia di Finanza) devaient être considérés comme des « navires de guerre ». Mais la magistrate Alessandra Vella a ignoré ces sentences qui font pourtant jurisprudence ». Répondant à notre question, est-ce que la libération de la capitaine allemande du Sea Watch III est un désaveu politique pour Salvini et la politique des « ports fermés » de la Ligue et donc une victoire pour le camp de gauche, Cesare Sacchetti est catégorique : « Salvini va ressortir encore plus fort et plus légitime de cette affaire aux yeux des électeurs italiens car l'épisode Sea Watch est clairement apparue pour nombre d’Italiens comme une attaque contre la souveraineté de l'Italie et de l’Etat italien. Je ne serais d’ailleurs pas surpris si des électeurs du PD (parti démocrate, gauche) choqués par l’atteinte à la souveraineté nationale voulue par des juges comme Vella, se solidarisaient avec le gouvernement Ligue/5 étoiles et même Salvini dans cette bataille. En réalité, si les représentants du PD et de la gauche rencontrent les faveurs de la bien-pensance médiatique en soutenant la capitaine allemande de la Sea Watch III qui a pourtant failli renverser une vedette de la garde des Finances et violé la loi italienne, je pense en revanche qu’elle a peu à se réjouir du fossé qui la sépare ainsi de plus en plus de la population et qui fait qu’elle creuse ainsi sa tombe électorale en préférant l’illégalité et l’immigrationnisme à l’intérêt national et aux préoccupations des Italiens attachés à la préservation de l’identité et de la sécurité de leur pays ».

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